Ce village discret au charme sauvage situé à l’extrémité est du massif des ocres est niché dans la végétation. Il est traversé par la Doa, la rivière des ocriers.
Lié à l'industrie de l'ocre, Gignac a aussi extrait le fer au quartier dit "de la Ferrière". La teneur en fer du minerai extrait de cette mine pouvait atteindre 55%. Il semble d'ailleurs que l’exploitation ait débutée au Néolithique et se soit poursuivie jusqu'à la fin de l'époque gallo-romaine.
Le village a beaucoup de charme avec son église romane du XIIe siècle et son abside semi-circulaire, ses belles demeures, son lavoir, ses vestiges et son château (demeure privée inscrite aux Monuments Historiques).
En 1575, suite à la conversion au calvinisme d'une religieuse défroquée, des villageois s'emparèrent du château. Assiégé par la Ligue à la demande du seigneur Barthélémy de Thomas, il fut en partie incendié et reconstruit à la fin du XVIIIe siècle.