« C’est pas sorcier », documentaire télé sur les ocres
Ocres et couleurs
Depuis le violet sombre jusqu’au jaune presque vert, les paysages de Roussillon et ses falaises, de Rustrel et du Colorado Provençal, des mines de Gargas... nous livrent leurs couleurs éclatantes. Ce territoire, Grand Site de France en Projet, est unique pour ses paysages remarquables et son histoire humaine qui les a façonnés.
Une histoire culturelle
Cette terre ocrée est le fruit de gisements de sables, crées par la disparition de la mer, voici plusieurs millions d’années. Lessivés sous l’action de pluies diluviennes, dues au climat tropical qui régnait alors en Provence et altérés par le fer, ces sables ont donné aux roches des couleurs éclatantes.
Pendant la préhistoire, l'ocre était principalement utilisée à des fins rituelles: elles sont à la base même de chef-d’œuvres rupestres. Fin XVIIIe siècle, Astier, le Roussillonais a été à l'origine de l'exploitation et d'un commerce international.
Aujourd’hui, loin des 40 000 tonnes produites fin XIXe siècle, l’ocre « reprend couleur » et ses qualités naturelles lui ouvrent tous les domaines de l’art, de l’artisanat et du bâtiment.
L'écomusée de l'ocre
Pour un aperçu de l’extraction, du traitement de l’ocre et des savoir-faire de la couleur, rendez-vous à ôkhra, écomusée de de l'ocre, un ancienne usine réhabilitée à Roussillon qui développe la connaissance des pigments et des colorants à travers la fabrication d’antan pour tous les publics.